Cameroun : un pays qui traite les enseignants comme des moutons.

31 octobre 2021

Cameroun : un pays qui traite les enseignants comme des moutons.

Ridiculiser les enseignants est devenu pratiquement la chose la mieux partagée au 237. Sur les réseaux sociaux, on peut apercevoir des caricatures des hommes misérables, aux talons de chaussures penchées que les auteurs assimilent à l’enseignant.  Régulièrement on entend dans expressions qui, au fil du temps sont devenus presqu’une devise : les enseignants sont dures. On peut citer autant d’attitudes qui ont tendance à réduire l’enseignant camerounais au dénominateur zéro. Voilà depuis quelques années, le gouvernement de la république particulièrement le MINESEC (Ministère de l’enseignement secondaire), bat la cadence du mauvais traitement des enseignants.

Crédit photo : Simo Djilo
Une mauvaise habitude qui s’impose progressivement comme attitude à suivre. 

C’est une attitude qui, au fil du temps, prend véritablement corps et s’impose malheureusement comme une tradition au sein de l’instance organisationnelle des examens au Cameroun : j’ai nommé l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC). Seulement, c’est une tradition dont les fruits deviennent de plus en plus amers à consommer ; notamment pour les enseignants qui, d’une manière ou d’une autre participent à l’une des phases du processus des évaluations formatives de fin d’année. 

Peut-être faut-il le rappeler que l’OBC est cette grosse institution en charge de l’organisation des examens du probatoire et du Baccalauréat dans l’ordre de l’enseignement général francophone. En d’autres termes, il peut être considéré comme le centre national de gestion des examens francophones du secondaire général et secondaire technique. Il est créé par décret n°93/255 du 28 septembre 1993 et modifié par le Décret n°97/044 du 05 mars 1997.

Dans ses missions régaliennes, l’Office du Baccalauréat du Cameroun est chargé d’organiser les examens du système francophone. Concrètement, il est chargé de définir les emplois de temps du déroulement des épreuves écrites et pratiques, nommer les membres des secrétariats des examens convoquer les correcteurs aux différents examens placés sous son contrôle et bien plus s’assurer du paiement des vacations de chaque intervenant dans le processus organisationnel des examens.

Il est donc clair qu’il relève du ressort de l’OBC de payer les prestations des enseignants correcteurs convoqués et ceux ayant pris part aux délibérations.  Comme indiqué plus haut, depuis quelques années, cette instance brille par un retard étonnant dans le paiement des frais de correction et de délibération. Nous en voulons pour preuves, les sessions baccalauréat 2015-2016, 2016-2017, probatoire 2017-2018. 

Le témoignage de cet enseignant de français rapporté par Josiane Afom dans son article « correction des examens : la longue attente des correcteurs » démontre à suffisance the « late caracter » de l’OBC. « Je ne comprends pas pourquoi l’Obc ne paie pas immédiatement les correcteurs après le baccalauréat et le probatoire. Ils doivent toujours attendre des mois après. Pourtant, le paiement des corrections du Brevet d’études du premier cycle (Bepc) est immédiat ». 

Le cas le plus récent et qui fait l’objet de ce présent article est celui du non-paiement des frais de correction et de délibération de l’examen du baccalauréat 2020-2021 dans le département des Bamboutos. Cependant, il convient de préciser que le choix dudit département est lié à une réalité simple : nous avons assez de preuves et de sources pour justifier toutes les allégations et assertions contenues dans cet article. Mais alors, il s’avère que le constat ne serait pas spécifique au  Département des Bamboutos si nous nous en referons aux propos d’un collègue du département du Koung-KHi ‘’La session d’examens officiels 2020 est entièrement bouclée depuis juillet 2021 par la publication des résultats du probatoire de l’enseignement secondaire général. Et même, la session 2021-2022 est lancée depuis quelques mois avec les inscriptions des candidats aux différents examens officiels. Seulement, certains enseignants ayant pris part à la session 2021 du baccalauréat et du probatoire, des examens organisés par l’Office du baccalauréat du Cameroun (Obc) sont mécontents. Ces enseignants rencontrés dans les artères de la ville de Bandjoun se plaignent du fait que plusieurs mois après clôture desdits examens, les frais de correction du baccalauréat et du probatoire, de même que les frais de délibération du baccalauréat ne soient toujours pas payé ».

 Un examen déroulé dans un contexte particulier  
Crédit photo : Simo Djilo.

Le 18 mars 2020, le Cameroun entamait sur toute l’étendue du territoire national un confinement général de la population. Les marchés, les lieux de service, les snacks bars, les universités et même les établissements secondaires ont été contraints à la fermeture pure et simple. Contre toute attente, notamment celle des partisans du culte de la paresse et de l’oisiveté pédagogique, le MINESEC ((Ministry of Secondary Education) par le truchement de l’Office du Baccalauréat du Cameroun a mobilisé toutes les ressources nécessaires pour  extirper le Cameroun du concert des nations partageant le gâteau de l’année blanche.  Cette pandémie aurait poussé le Cameroun comme d’autres Etats du monde à une situation d’année blanche.

Comme de tradition, les enseignants de l’ordre de l’enseignement secondaire général ont été sollicités pour accompagner le MINESEC S/C de l’OBC dans le processus de déroulement d’un examen optimal, efficace et efficient. Ainsi, ils ont pris part à toutes les étapes qui constituent le socle de l’évaluation certificative de cet ordre d’enseignement. Des surveillances aux délibérations en passant par les corrections, les chevaliers de la craie ont accompli chacun avec abnégation et conscience professionnelle le devoir qui était le leur. Car, animés par un esprit de détermination à vaincre la pandémie et sauver la seule chose qui reste à un peuple lorsqu’il a tout perdu : l’école.

Ainsi, c’est dans ce contexte de risque de contamination, de risque de propagation et surtout de risque de mort que les enseignants vont accomplir le devoir de la craie. Pour ce qui est du cas spécifique du Probatoire de l’enseignement Général, l’examen écrit s’est déroulé selon le chronogramme fixé par l’OBC. Lequel programme mentionnait que : « Probatoires A, ABI, C, D, E &  TI  Epreuves écrites et épreuves facultatives  du 27 juillet au 31 juillet 2020 » sur www.obc.cm.  

Dans le département des Bamboutos, les réunions préparatoires dans les différents centres d’écrits se sont déroulées entre le vendredi 24 et samedi 25 juillet 2020. Elles se sont passées sous la conduite des chargés de missions et des chefs des centres d’examens. Au cours de ces rencontres, de nouvelles exigences sanito-sécuritaires  ont été exigées aux enseignants proportionnellement aux dégâts de la pandémie. Chaque enseignant avait l’obligation de se munir de son gel, de son masque et de son casse-croûte. Les enseignants surveillants de salles devaient rester dans les salles d’examens durant toute la journée de passage des épreuves écrites.

Voilà autant d’acrobaties auxquelles les enseignants devaient se soumettre. Les enseignants convoqués ont répondu présent à l’appel du devoir. Les épreuves écrites, elles à leur tour, se sont passées dans un climat de sanctuaire. A suivi les corrections, l’une des opérations importante de la phase post-écrite.  Nous y avons participé sur la base de la convocation des correcteurs publiée par l’OBC. Enfin, dans la deuxième moitié du mois d’août 2020, nous avons participé à la phase de délibération qui conduit à la proclamation presque définitive des résultats. Durant pratiquement 5 jours de travaux intenses, nous avons accompli une fois de plus le devoir qui était nôtre.  Alors après une année de calvaire passée, les enseignants croyaient à une fin de déluge pour l’année scolaire 2021-2022. Mais non. C’est très mal connaitre le Cameroun.   

Les moissonneurs étaient abondants, les ouvriers aussi. Mais où est passé la moisson ?
credit photo: Simo Djilo

Comme tout bon ouvrier qui, après avoir effectué son travail attend la contrepartie du travail effectué, nous t avons également attendu le paiement de nos prestations. Triste constat : jusqu’à l’heure actuelle, les ouvriers attendent encore le paiement des frais de correction et de délibération. Pour être plus précis, nous sommes rendus à environ 5 mois après la fermeture de l’année scolaire passée. Curieusement les ouvriers attendent encore.

Que faut-il en déduire ? Est-ce là une preuve que le pays croupit sous le poids d’une éventuelle asphyxie financière ? Est-ce une conséquence de l’instauration du versement électronique qui voudrait que les frais d’inscription transitent d’abord par le MINESEC ? Est-ce la responsabilité de la trésorerie de l’OBC ? Est-ce la responsabilité des billeteurs qui régulièrement sont sur le terrain ? Ou encore est-ce parce que l’enseignement n’est pas un métier comme tous les autres ?  Dans tous les cas les ouvriers continuent d’attendre.

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Commentaires

TCHIO TAKALA IVAN
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Mes salutations M.SIMO
J'ai lu votre article du début jusqu'à la fin et je me demande si le ministre des enseignements secondaires (M.Pauline Nalova Lyonga Egbe) est au courante de tout celà ? Et si elle l'ait comment peut elle resté indifférente face à c'est situation si décourageante à l'égard des enseignants ? Au Cameroun tout se fait à l'enver même les personnes qu'on devrais respecter le plus dans la société(Enseignants) se font plus tôt marginalisé. Un pays peux fonctionné sans Ministres, sans Gouverneurs, sans Préfets... Mais jamais sans Enseignants car toutes ses personnes appelé personnalité sont tous passer par l'enseignant ce qui en déduit que si l'enseignant n'existait pas eux ils n'exiteront pas.
Donc le Cameroun devrait encore revoir la façon dont il traite les Enseignants qui sont les personnes de base d'une Nation.
Imaginons un Instant que tout les Enseignants déposent leurs craies et renoncent à l'Enseignement que deviendra le pays, que deviendront les enfants,...
Celà prouve l'énorme importance que les Enseignants ont dans la société.

Takala Ivan élève au Collège Évangélique Bilingue de Mbouda

Jacques Djilo Simo
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Vraiment triste fiston.

Sandra
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Tout Hommes se doit de se respecter. L'enseignement qui est élément de base approfondir et d'acquis de connaissances, le gouvernement a son tour le considère comme un métier de Binsikin, mais c'est quoi ce pays?

Non mais, toute personne a droit à la récompense d'un travail à l'immédiat après exécution n'est-ce pas? Mais c'est quoi ce pays ?

Ce pays fou de la merde, pays non sens. Franchement j'ai très mal en regardant l'état ce pays.
Pire encore le taux de chômage des jeunes sans emploi au pays, je m'arrête là pour ne pas avoir une crise cardiaque. Je suis déçu.

Sonkoué
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Vraiment c'est déplorable que les enseignants en tant que formateurs de la jeunesse subissent ce genre de traitement de la part de l'organe en charge

Vanessa
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Tu as parfaitement raison cas le 237 ne sait particulièrement pas valorisé ceux-là qui contribue à notre éducation qui n'est rien d'autre que l'enseignant qui peine pour notre sans tout fois oublier que chacun est ce qu'il est aujourd'hui d'une part grâce à eux

Jones JIAGHOU TSAFACK
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Bonsoir grand Prof... Déjà, mes félicitations pour votre message d'interpellation qui d'ailleurs doit au préalable suscité l'attention des grands acteurs éducatifs de ce pays... Ceux là qui selon moi ont décidés de confisquer la moisson des valeureux et vaillants soldats de la craie que vous êtes pour des raisons pas clairement dévoilées.
L'enseignent est régi par trois termes essentiels: (*la soumission*, *la transmission* et *la récompense*) que j'ai nommé _*La Triade Pédagogique*_. Ces trois termes sont en quelque sorte comme les trois pierres d'un foyer de cuisine et dont l'élimination d'une seule pierre ne pourra en aucun cas permettre le positionnement de la marmite... Donc ce qui dit en conclusion que ces trois termes sont inséparables...
Mais avec les larmes aux yeux, nous constatons que dans notre chers et beau pays le Cameroun (qui reste jusqu'à présent le porteur en Afrique Centrale) ce Foyer ou encore cette *Triade Pédagogique* est incomplète... Ce qui lui manque pour être complète ce n'ai rien d'autre que *La récompense*... Malheureusement, aulieu de recompensez ces *chevaliers de la craie* qui se battent corps et âme pour l'éducation de la jeunesse, notre gouvernement préfère les délaissé dans la misère et le désarroi ne voulant pas clairement accomplir leur devoir... À la limite même ces enseignants sont traités de *bon samaritain*...
Mais dans quel contexte ??? L'enseignant à une famille dont il a le devoir de prendre soin... Il doit se vêtir, se nourrir, se soigner et aussi s'amuser. Alors, comment le ferait-il lorsqu'il n'a pas sa moisson ??? Pourquoi tout cette injustice à l'égard de ceux là qui détiennent le testament d'un pays voir même d'une nation ??? Quel avenir pour l'enseignement de notre pays ???
*Sacerdoce fantaisiste*, c'est de sa qu'il est question... "S'assoir dans un bureau et signé des papiers, c'est aisé. Mais se mettre devant plus de 50 personnes de lundi à samedi sans repos pour leur instruire, c'est savoir faire". L'enseignant doit être valoriser et récompenser à juste titre, selon son mérite et son déterminisme. Il n'est pas le *bon samaritain* d'un Gouvernement qui ne veut fournir aucun effort pour l'amélioration de ses conditions de vie.
Que cette façon de faire change dans notre pays et que les *chevaliers de la craie* retrouvent leur sourire et qu'ils soient fières et heureux d'avoir opter pour l'enseignement.
Courage à tous nos cheveliers de la craie... Vous avez tous notre soutien...

Jacques Djilo Simo
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Jones voilà que la messe est dite fiston.

KAMDEM KOUAM Guy Pascal
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Courage et félicitations cher collègue enseignant, cher homologue historien. Cet article vient à point nommé face aux multiples cris de désespoir, d'inquiétude et d'abandon de ce corps de métier par l'État Camerounais, le gouvernement de la République et surtout le MINESEC. Il est devenu au fil des années un sujet de rarerie dans le débat public au Cameroun, qualifié de "sacerdoce", "d'ingratitude", "métier sans métier" , l'enseignement est délaissé pourtant dans des pays sérieux,il est le socle d'édification,de construction, d'éducation d'une Nation et d'une jeunesse en tant que son "fer de lance"
Les enseignants vacataires alors sont moins traités bonnement, sont malmenés etc. Alors qu'ils font parfois le plus gros boulot sur le terrain de part même le dur effectif plus grand dans plusieurs établissements.
Au regard de ce triste tableau peint sur ce métier, plusieurs problématiques sont posées : quel système éducatif pour l'avenir de notre Nation ? Quel traitement des enseignants pour leur efficacité et leur dévouement sans faille à l'accomplissement de leurs tâches régaliennes ? Quelle image extérieure se dégage de l'appréciation de ce corps de métier dans le contexte Camerounais ?

Jacques Djilo Simo
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D'où l'urgence d'une action collective mon homologue Pascal.

Serge Roland Domche Kamgue
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Tout est dit...

Jones JIAGHOU TSAFACK
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Tout à fait ?

FONDA MBIKEMKOUM DILANE
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J'ai parcouru tout le segment et c'est avec beaucoup de remords et déconvenues que je déplore ce système lâche... Nous sommes dans un pays bananier où ils se croient tout permis. Nous n'avons que yeux pour pleurer comme quelqu'un disait ''vanité des vanités, tout est vanité' '. On garde simplement et purement espoir !!!

Jacques Djilo Simo
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??????????????

Ornella Tchabi
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Triste réalité vraiment ?????

FONDA MBIKEMKOUM DILANE
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J'ai parcouru tout le segment et c'est avec beaucoup de remords et déconvenues que je déplore ce système lâche. Nous sommes dans un pays bananier où ils se croient tout permis où rien n'est respecté où le mensonge et la marginalisation est sans pareil.pays de grandes réalisations sur la forme mais dans le fond pays de charlatans, imposteurs, mystificateurs, fabulateurs, menteurs sans oublié mythomanes du moins pour 'le politique' (homme, femme politique exerçant le pouvoir dans une société organisée).La seule chose qu'on puisse faire c'est serrer les dents, serrer les fesses et prier pour que les choses changent.'vanité des vanités, tout est vanité'...

Pépé Garcia
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L'Etat Camerounaise dois prendre en charge les enseignants

Ngoula
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Texte très limpide.. Le respect a vraiment foutu le camp. Les gars ne se mettent jamais aucune pression quand il s'agit des enseignants. Je me dis aussi que c'est peu être prck nous ne voulons pas tapé du point sur la table.nous soe aussi un peu lâche...
Mm si les frais de cette année ne sont pas payés, nous serons entrain et tjrs entrain de bagarrer l'année prochaine pour être de ceux là qui voudrons corriger

Jacques Djilo Simo
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Exactement prof

godebill
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Il faut continuer d'attendre, le miracle pourra se produire en 2035. Un peuple qui ne sait pas revendiquer ses droits est mûr pour être esclave.

Jacques Djilo Simo
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Et personne ne le fera à notre place

Pépé Garcia
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Courage à toi grand prof nous partageons les mêmes avis

Wilfried Kenfack
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Courage monsieur le bon combat est en train d'être fait

Désiré TALLA
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Merci d'avoir attirer attirer l'attention de la république au sujet du mepris dont les enseignants sont l'objet en toute impunité de la part de l'OBC. Une autre question qu'on peut se poser à la lecture du présent article est celle savoir pourquoi de plus en plus l'OBC opte pour les frustrations discriminatoires. Pour être précis, cet organisme a payé lesdits frais de correction dans le littoral et le centre avant les délibérations et continue à séquestrer les miettes dues aux correcteurs de l'ouest. Il y aurait désormais un fossé entre les correcteurs de TANGA SUD et ceux de TANGA NORD. Ce qui m'intéresse davantage dans cet article c'est le questionnement qui l'acheve. Il faut que cet artcle parvienne au Directeur de l'OBC et à madame la Ministre des Enseignements Secondaires, afin qu'ils donnent suite chacun aux interrogations qui les concernent. Il ne peut pas y avoir d'éducation qualité et de bonne gouvernance éducative sans un minimum d'équité dans la gestion des enseignants de la république. L'honneur et la beauté de la nation en dépendent. En effet, il ne faut pas que notre beau métier soit dénaturé par les personnes qui prennent plaisir à y entretenir les mécontentements.

Désiré TALLA
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Merci d'avoir attirer l'attention de la république au sujet du mepris dont les enseignants sont l'objet en toute impunité de la part de l'OBC. Une autre question qu'on peut se poser à la lecture du présent article est celle savoir pourquoi de plus en plus l'OBC opte pour les frustrations discriminatoires. Pour être précis, cet organisme a payé lesdits frais de correction dans le littoral et le centre avant les délibérations et continue à séquestrer les miettes dues aux correcteurs de l'ouest. Il y aurait désormais un fossé entre les correcteurs de TANGA SUD et ceux de TANGA NORD. Ce qui m'intéresse davantage dans cet article c'est le questionnement qui l'acheve. Il faut que cet artcle parvienne au Directeur de l'OBC et à madame la Ministre des Enseignements Secondaires, afin qu'ils donnent suite chacun aux interrogations qui les concernent. Il ne peut pas y avoir d'éducation qualité et de bonne gouvernance éducative sans un minimum d'équité dans la gestion des enseignants de la république. L'honneur et la beauté de la nation en dépendent. En effet, il ne faut pas que notre beau métier soit dénaturé par les personnes qui prennent plaisir à y entretenir les mécontentements.

Jacques Djilo Simo
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Merci pour cette analyse et décryptage papa Talla

Un Camerounais
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Hier j'ai eu à lire cela
.. c'est vraiment intéressant......si tout le monde avaient ce même courage

DJIALA MELLAGO
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salut leader SIMO, en faites le constat ayant été fait y’a de cela plusieurs années déjà de suite, l’enseignant considéré et pris comme ne représentant pas grande chose dans nôtre chère et beau pays le Cameroun. pourtant vue la place, le rôle éducateur de la société qu’ils occupent, ils devraient normalement être privilégiés et hautement traités à leur juste valeurs, car la jeunesse est entre leurs mains. se sont les enseignants qui détiennent le devenir de la jeunesse …
Mais malheureusement nous constatons avec amertume qu’ils sont vues comme étant le dernier des soucis du gouvernement qui devraient les valoriser, leur encourager d’une façon ou d’une autre dans leurs métier.
Par conséquent tel n’étant pas le cas leader, je vous prie de ne pas baissé les bras, gardons et vivons toujours avec espérance que le lendemain soit meilleur.
Merci et courage à tout les enseignants du +237????✊??

Jacques Djilo Simo
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Commentaire analytique d'un maître de pédagogie. Merci infiniment pour ce dosage papa Talla

Jones JIAGHOU TSAFACK
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Quelle avenir pour notre pays ????

Pépé Garcia
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L'Etat Camerounaise dois prendre en charge les enseignants

Élie K...
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Prof j'ai profondément l'impression que le mal est si profond qu'il a fini par attaquer l'amour propre de bon nombre de tes collègues qui semblent s'être résignés .

Vivement que ce cris les sortent de leur sommeil afin que, tous ensemble et au même moment, vous emettiez un cri si fort qui sortirait les décideurs de leur tranquilité.

Sandra
Répondre

Tout Hommes se doit de se respecter. L'enseignement qui est élément de base approfondir et d'acquis de connaissances, le gouvernement a son tour le considère comme un métier de Binsikin, mais c'est quoi ce pays?

Non mais, toute personne a droit à la récompense d'un travail à l'immédiat après exécution n'est-ce pas? Mais c'est quoi ce pays ?

Ce pays fou de la merde, pays non sens. Franchement j'ai très mal en regardant l'état ce pays.
Pire encore le taux de chômage des jeunes sans emploi au pays, je m'arrête là pour ne pas avoir une crise cardiaque. Je suis déçu.

Prisnel Nicha DIGOU
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Il suffit de regarder beau nombre de camerounais y compris certains jeunes élèves Parler des enseignants d'un ton moqueur et les regarder avec dédain au quotidien pour comprendre que le métier d'enseignant est méprisé au Cameroun . Cela est vraiment regrettable car nous savons tous que l'éducation est la pierre angulaire du développement d'un pays c'est d'ailleurs un secteur qui mérite d'être une priorité dans un pays qui se veut émergent. les enseignants éduquent et encadrent les jeunes point de paix dans un pays où les citoyens on reçu une piètre éducation à cause du mauvais traitement de ceux là qui ont cette lourde et noble responsabilité à la fois de faire des hommes intègres plein de discernement et de valeur dans notre société.les institutions camerounaise et les camerounais eux même decouragent les passionnés de l'encadrement des enfants comme vous à suivre leur cœur .il n'y a pas de plus gros danger pour la société qu'un homme qui a reçu une piètre éducation et qui n'a aucun respect pour ceux là que nous appelons les chevaliers de la craie

borsi freddy
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J'ai lu ton article entièrement c'est fantastiques nous espérons que madame la ministre des enseignements secondaires va le lire également y compris les responsables en charge de lOBC.

Pépé Garcia
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Courage à toi grand prof nous partageons les mêmes avis

Mantalisto el Pepe
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l'État camerounaise dois prendre en charge les enseignants

Pépé Garcia
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l'État camerounaise dois prendre en charge les enseignants . Courage à toi et que Dieu te donne satisfaction

Sonkoué
Répondre

Vraiment c'est déplorable que les enseignants en tant que formateurs de la jeunesse subissent ce genre de traitement de la part de l'organe en charge

ROMARIC
Répondre

courage, honneur et fierté à vous cher enseignants. faiblesse, infamie et tristesse au MINESUC. cette organne(OBC) oublie la chose fondamentale et très capicale de leur stature actuelle: la "craie" en ce sens qu'elle fabrique l'Homme. honte et déshonneur à tous ces personnes qui sous_estiment cette force (la craie). SI le respect(des droits de l'Homme,et des lois), le dévelopement, etc d'un pays se reposait sur ses belles paroles(...), le cameroun déviendra la toute prèmière puissance en Afrique et. voir même dans le monde?